La ministre fédérale de l'Intégration sociale Karine Lalieux (PS) s'est entretenue vendredi avec les fédérations de CPAS pour écouter leurs inquiétudes face à la crise ukrainienne, a indiqué en fin de journée son Cabinet.
L'accès à un hébergement est la priorité, mais l'accueil s'organise déjà à d'autres niveaux. Karine Lalieux appellera à un soutien renforcé pour les CPAS dans le cadre de la crise ukrainienne. Des discussions sont en cours au sein du gouvernement fédéral en vue d'une décision en Kern.
Les Ukrainiens qui arrivent en Belgique ne doivent pas en cette période de guerre introduire une demande d'asile. L'enregistrement par l'Office des Étrangers au centre Bordet s'accompagne de la délivrance d'une attestation de protection temporaire automatique, approuvée par tous les États membres de l'Union européenne.
Celle-ci permet aux personnes en sa possession de demander une carte de séjour (carte A) valable un an à l'administration communale de leurs lieux de résidence. Ces démarches leur ouvrent l'accès au marché du travail et aux droits sociaux. Une fois celles-ci réalisées, les Ukrainiens pourront demander une aide au CPAS de leurs communes.
Ces démarches ne sont nullement nécessaires pour la scolarisation des enfants. Le Cabinet de Caroline Désir (PS), la ministre de l'Éducation en Fédération Wallonie-Bruxelles, a indiqué qu'une circulaire sur la scolarisation des enfants fuyant le conflit en Ukraine a été publiée jeudi pour accompagner les directions des établissements.
Elle rappelle qu'en cas d'arrivées exceptionnelles en cours d'année scolaire, le décret du 7 février 2019 prévoit la possibilité pour l'école de demander la création d'un nouveau Dispositif d'accueil et de scolarisation des élèves primo-arrivants et assimilés (DASPA) ou le renforcement de l'encadrement déjà en place. Les élèves inscrits en dehors d'un dispositif DASPA, seront considérés dans un premier temps comme des élèves libres.
