Guerre en Ukraine

Guerre en Ukraine : le point sur le conflit ce 21 octobre

2 min

Par Victor de Thier avec agences

Les jours se suivent et se ressemblent en Ukraine, au 239e jour du conflit. Ce vendredi matin, une série d'explosions a touché les villes de Kharkiv et Zaporijia. Les autorités ont fait état de cinq blessés lors des bombardements de Zaporijia.

Entre-temps, la Russie a poursuivi sa campagne de terre brûlée visant les centrales électriques ukrainiennes et d'autres infrastructures clés.

L'Ukraine a décidé de limiter la consommation en électricité de sa population et ses entreprises, notamment à Kiev, après plusieurs frappes russes ces derniers jours qui ont fortement endommagé ses infrastructures énergétiques, à l'approche de l'hiver.

La tension a monté autour de la ville de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, toujours aux mains des séparatistes pro-russes. Ceux-ci ont déclaré vendredi être en train de faire de la ville une "forteresse", dont la Russie évacue les habitants face à l'avancée des forces de Kiev. Un conseiller de la présidence ukrainienne, Kyrylo Timochenko, a affirmé sur Telegram que 88 localités avaient été reprises dans la région de Kiev, au moment où l'administration d'occupation prorusse évacue des milliers de civils face à cette poussée.

Plus tard, un responsable russe a affirmé vendredi qu'un journaliste avait été tué et dix autres blessés lors d'une frappe nocturne sur un pont de la ville de Kherson, où des évacuations sont en cours face à l'avancée des troupes ukrainiennes.

Les services de renseignement britanniques ont minimisé le déploiement de soldats biélorusses et russes en Biélorussie, affirmant qu'à ce jour, il est peu probable que la Russie ait réellement déployé un nombre significatif de troupes supplémentaires au nord de l'Ukraine. Plus tard dans l'après-midi, le président biélorusse Alexandre Loukachenko a affirmé que la Biélorussie "n'a pas besoin de la guerre". Pourtant, son pays a créé une force militaire commune avec la Russie. Le président a affirmé qu'elle servait à des fins "défensives".

Après avoir accusé les Russes d'avoir miné un barrage d'une centrale hydroélectrique dans la région, risquant de provoquer "une catastrophe à grande échelle", l'Ukraine a réclamé une mission d'observation internationale au barrage de Kakhovka.

L'UE donnera 1,5 milliard d'euros par mois à l'Ukraine

A l'échelle internationale, le chef du Pentagone Lloyd Austin a souligné vendredi "l'importance du maintien de canaux de communication" dans le contexte de la guerre en Ukraine lors d'un appel téléphonique avec son homologue russe Sergueï Choïgou, selon le ministère américain de la Défense.

Le Pentagone n'a pas donné d'autres détails sur leur conversation, mais le ministère russe avait précisé plus tôt que les deux hommes avaient évoqué "plusieurs questions d'actualité de sécurité internationale, dont la situation en Ukraine".

L'Union européenne, quant à elle, projette de fournir une aide de 1,5 milliard d'euros par mois à l'Ukraine en 2023. "Cela donnera donc un chiffre global de 18 milliards pour l'année prochaine (...), un flux de revenus prévisibles, stables et fiables", a déclaré la présidente de la Commission Ursula von der Leyen.

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