Les responsables de l’occupation russe dans la région accusent, eux, l’armée ukrainienne de ces bombardements.
M. Orlov a, de son côté, appelé les habitants de cette ville de 50.000 habitants avant la guerre à "rester dans leurs abris" pour se protéger.
Le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak, a affirmé sur Twitter que "les provocations russes à Energodar, autour du site de la centrale nucléaire, ne marchent pas".
"Une réponse puissante doit être apportée face aux manipulations (russes)", a-t-il lancé.
Vladimir Rogov, membre de l’administration d’occupation prorusse dans la région de Zaporijjia, a, de son côté, rejeté ces affirmations, indiquant selon lui qu'"un bombardement par les forces armées ukrainiennes" avait abouti "à une deuxième coupure électrique" dans la journée à Energodar.
Depuis plusieurs semaines, le site de la grande centrale nucléaire de Zaporijjia et les alentours, à Energodar, sont bombardés, Kiev et Moscou se rejetant mutuellement la responsabilité de ces frappes.
Mardi, l’AIEA avait publié un rapport suite à la visite d’une de ses équipes sur place, appelant à la mise en place d’une "zone de sécurité" pour prévenir un accident nucléaire.
"La situation actuelle est intenable", avait écrit l’instance onusienne, alors que la centrale est occupée par les Russes et se trouve proche de la ligne de front.