Le conseil des ministres a approuvé vendredi une prolongation de la mission de police aérienne effectuée par quatre F-16 belges dans la région de la Baltique, a annoncé la ministre de la Défense, Ludivine Dedonder.
La participation de la Défense à la mission Enhanced Air Policing Mission (EAPM) en Estonie s’est terminée le 31 mars. Le lendemain, soit ce vendredi, les quatre chasseurs bombardiers et le personnel de soutien ont été déployés à la demande de l’OTAN pour une mission de dissuasion dans le cadre de l’activité de vigilance renforcée (eVA), depuis la même base aérienne d’Amari en Estonie.
A la suite de la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine, la mission du détachement avait déjà été modifiée puisque les F-16 patrouillaient non seulement au-dessus des pays baltes et de la mer Baltique mais également, depuis le 24 février, de la Pologne afin de surveiller l’intégrité et la sécurité des frontières de l’OTAN.
A la demande de l’OTAN, le détachement a été déployé dans une nouvelle mission : Enhanced Vigilance Activities (eVA). Le but principal de cette mission est "de faire preuve de dissuasion et de solidarité entre les alliés", selon un communiqué de la Défense. Cette mission durera quatre mois, jusque fin juillet. Le détachement effectuera des missions d’entraînement non armées ainsi que des missions "eVA" armées. Il sera également prêt pour des interceptions aériennes si nécessaire.
Un détachement de 300 militaires belges est également déployé en Roumanie à la suite de la guerre en Ukraine. Il y est pour "quelque mois". En principe, une période de six mois de rotation est fixée mais les modalités pourraient évoluer en fonction des demandes du commandement militaire de l’OTAN.