La hausse des prix de l'énergie, principalement poussée par les prix du gaz, puis l'invasion russe de l'Ukraine ont donné un coup d'accélérateur à l'agenda européen de transition énergétique. L'UE soutient l'Ukraine face à l'agression russe mais est parallèlement un client important de Moscou en matière d'énergie.
Selon les données d'Eurostat, l'énergie reste la première catégorie de biens importés dans l'UE depuis la Russie, représentant 62% de ces importations en 2021. Dans cette catégorie, les produits du pétrole viennent en premier, devant le gaz naturel puis le charbon.
La Commission européenne va "envoyer des experts" dans les États membres demandeurs, pour les "aider à mettre sur pied des réformes, développer des politiques d'investissement, etc." dans le but de réduire la dépendance aux combustibles fossiles russes, a expliqué mercredi un porte-parole de la Commission, Stefan de Keersmaecker.
Au-delà de la Belgique, la Bulgarie, la Tchéquie, la Grèce, l'Espagne, l'Italie, le Portugal ou encore la Roumanie ont fait appel à cette possibilité.