"En établissant le registre des dommages causés par l’agression de la Russie contre l’Ukraine, le Conseil de l’Europe contribue de façon décisive à la mise en place d’un mécanisme international d’indemnisation. Je suis fier que la Belgique fasse partie des membres fondateurs de ce registre. La Belgique y participera pleinement", a déclaré le Premier ministre Alexander De Croo, mercredi dans une intervention prononcée à l’occasion du sommet des chefs d’État et de gouvernement des États membres du Conseil de l’Europe.
Le Conseil de l’Europe a lancé mardi ce "registre international des dommages causés par l’agression de la Russie contre l’Ukraine". Organe créé il y a 74 ans, centré notamment sur la défense des droits de l’homme, il répond avec ce projet de registre à une demande des Nations unies formulée en novembre dernier. "Il n’y aura pas de paix juste ni durable sans justice", a estimé Alexander De Croo. "Les auteurs et les commanditaires des violations massives par la Russie des droits humains et du droit international humanitaire devront tôt ou tard rendre des comptes au peuple ukrainien."
Les Etats-Unis, le Japon, le Canada et la quasi-totalité des pays européens ont signé mercredi ce registre des dommages de guerre.
Au pointage de mercredi matin, "nous avons environ 40 Etats membres qui ont signé, et tous les pays du G7 sur trois continents", a déclaré la secrétaire générale du Conseil de l'Europe, Marija Pejcinovic Buric, au deuxième jour du sommet.
Le sommet de Reykjavik réunit 46 pays du Conseil de l’Europe ainsi que de nombreux observateurs, mais la Russie en est exclue. Il s’agit seulement du quatrième Sommet de l’organisation à ce niveau de responsabilité après ceux de 1993, 1997 et 2005.