Ce lundi avait lieu une réunion en urgence des ministres européens de l’Énergie. Il faut dire que la guerre en Ukraine aggrave une nouvelle fois la crise énergétique. Alors, faut-il s’inquiéter de cette nouvelle envolée des prix ? La Belgique doit-elle revoir sa stratégie énergétique ?
Lors de cette réunion, la ministre fédérale de l’énergie Tinne Van der Straeten plaidait pour le plafonnement du prix du gaz au niveau européen.
"La Belgique a plaidé pour un gel temporaire du prix du gaz", confirme la ministre. "Mais d’autres pays comme la Grèce sont également en faveur d’une régulation des prix."
Le monde a changé, il y a une guerre aujourd’hui
L’enjeu était donc de se mettre d’accord sur un coût maximum avant que les prix n’augmentent à nouveau. Mais est-ce vraiment réaliste alors qu'ils n’ont cessé d’augmenter, même avant l’invasion de l’Ukraine ?
"Le monde a changé, il y a une guerre aujourd’hui", insiste la ministre. "On doit donc faire appel à des mesures extraordinaires, qu’on ne pouvait pas imaginer il y a quelques mois. Maintenant on est dans cette situation et il faut réagir."
L’approvisionnement
A noter que notre pays a une dépendance limitée au gaz russe : elle s’élève à 6%. Mais puisque tout est lié, le gaz qui ne nous vient pas de Russie provient d’autres pays européens, eux-mêmes dépendants de la Russie. Alors que ferons-nous si les Russes décident de fermer le robinet du gaz ?