L'Ukraine a arrêté mardi sa quête de survivants à Dnipro, sous les décombres d'un immeuble résidentiel détruit par un missile russe, un bombardement, parmi les plus meurtriers de la guerre, qui a fait 45 morts et une vingtaine de disparus selon un dernier bilan.
Le gouverneur régional, Valentyn Reznitchenko, a fait état de 45 morts, dont six enfants, mardi après-midi. Le bilan précédent faisait état de 44 morts, 20 disparus et 79 blessés. Ce bilan humain devient l’un des plus élevés depuis le début de la guerre et il risque encore de s’alourdir alors que le Kremlin promet de "brûler" les chars occidentaux promis à Kiev.
Moscou renie toute responsabilité dans le massacre à Dnipro et rejette la faute sur les Ukrainiens. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a évoqué "une tragédie" pouvant être due à un tir de la défense antiaérienne ukrainienne.