Les Moscovites disaient au revoir mercredi à leurs enseignes préférées comme McDonald’s et Starbucks, symboles de l’ouverture de la Russie à l’Occident, qui ont décidé d’y suspendre leur activité à cause du conflit en Ukraine.
Lena Sidorova, étudiante de danse de 18 ans, aimait bien se rendre à l’emblématique McDonald’s de la place Pouchkine, la première enseigne occidentale majeure – et la plus emblématique – à avoir ouvert ses portes en plein centre de Moscou le 31 janvier 1990, un événement majeur pour les Soviétiques en pleine effervescence sous la perestroïka. "J’espère que c’est une mesure temporaire", dit la jeune fille, pour qui les sanctions "ne sont pas la faute de la Russie, mais de l’Occident".
McDonald’s, qui compte 850 restaurants en Russie, est l’endroit préféré de deux autres Moscovites, Stépan Grountov et Stanislav Logvinov, deux étudiants d’une université des transports.
"C’est vraiment dommage, mais quel est le rapport entre Mcdonald’s et le conflit en Ukraine ?", s’interroge Stépan, un Bélarusse de 17 ans. Pour lui, la fermeture de cet endroit où "tout le monde va comme à une fête" est "une tragédie".