Durant le mois de juin, le personnel des maisons de repos et des maisons de soins mènent des actions de perturbation pour dénoncer des conditions de travail difficiles. Des conditions touchant l’ensemble du secteur non-marchand déjà dénoncées le 7 mai dernier par plus de 8000 personnes à Bruxelles.
Ainsi, ce mardi, 45 maisons de repos en Province de Liège sont impactées par ce mouvement de grogne "le blues noir des blouses blanches". "Nos mouvements seront des distributions de tracts à nos résidents et aux familles pour les prévenir de nos actions ainsi que des arrêts de travail durant la journée", souligne Marie-Christine Falzone, déléguée permanente CNE pour les maisons de repos. "Les normes d’encadrement des maisons de repos n’ont pas évolué depuis… juillet 1994. Elles ne sont pas adaptées au mode de fonctionnement de nos établissements. Ces normes ne prennent pas en compte les besoins de nos résidents. Ce ne sont plus des maisons de repos tranquilles mais des maisons de repos de soins."
Les syndicats réclament une révision des normes ainsi qu'une meilleure formation du personnel. "Il y a de plus en plus de cas psychiatriques et de pathologies plus lourdes", ajoute Marie-Christine Falzone. "Les aides-soignants ne sont pas toujours formés pour faire face à ce quotidien-là."
Aux dires des syndicats, le non-marchand est rentré dans une course à la rentabilité.