L’Europe connaît depuis plus d’un an une épidémie de grippe aviaire historique. Avec, aujourd’hui, une conséquence directe pour le consommateur belge : la disparition progressive (et temporaire) des œufs de poules "élevées en plein air", marqués du chiffre "1".
En effet, depuis le 5 octobre, les autorités sanitaires ont imposé le confinement des volailles afin d’éviter leur contact avec des oiseaux sauvages et la propagation du virus. Or, après 16 semaines de confinement, la législation impose une modification d’étiquetage. "Temporairement, nous œufs plein air deviennent des œufs de poules élevées au sol", explique Vincent Lust, éleveur dans la région de Gerpinnes (Hainaut). Comme tous ses confrères, il doit aujourd’hui modifier l’étiquetage de ses boîtes. Il a opté pour un petit macaron explicatif : "En le scannant, le consommateur a des explications sur le confinement et ses conséquences."
Mais ce changement de catégorie entraîne-t-il une baisse du prix des œufs, ceux "au sol" étant généralement moins chers ? Cela dépendra probablement des circuits de ventes et des négociations entre distributeurs et producteurs.