Elles étaient plus d’une cinquantaine ce matin à tenir un piquet de grève à l’ULB. Pour cette journée internationale du 8 mars dédiée aux droits des femmes, elles ont accueilli les étudiantes en les invitant à ne pas se rendre en cours et à "tout arrêter", tant qu’elles n’auraient pas "les mêmes droits que les hommes".
Cela faisait déjà quelques jours que plusieurs groupements féministes de l’Université Libre de Bruxelles avaient appelé à cette grève nationale des femmes et des minorités de genre. "Par cette action, nous voulons souligner le rôle important que joue le travail des femmes et des personnes perçues comme telles dans le fonctionnement de la société parce que lorsqu’elles s’arrêtent, le monde s’arrête", précise leur appel à la grève.