Les zones de secours du pays mènent ci et là quelques actions sporadiques dans le cadre de la grève générale dans les services publics mais continuent à assurer les premiers secours, que ce soit en ce qui concerne l'aide médicale urgente ou les interventions en cas d'incendie.
"La grève est chez nous l'arme ultime, on ne veut pas prendre la population en otage", indique d'emblée à Belga Peter Vandenbercke, ambulancier à l'intercommunale de Liège et environs et dirigeant responsable du SLFP. "On fait donc les inventaires des véhicules et on assure les départs urgents. Pour le reste, on se croise les bras", ajoute-t-il.
Une action symbolique était toutefois prévue dans les différentes casernes du pays. "Les camions vont sortir à la même heure, toutes sirènes hurlantes, afin de faire entendre notre mécontentement", illustre M. Vandenbercke.
Un pompier liégeois, qui préfère rester anonyme, a toutefois contesté les propos tenus par ce responsable du SLFP, "qui ne nous représente pas". "C'est une ineptie de dire qu'on vient travailler et qu'on se croise les bras. Soit on fait grève, soit on travaille, mais on ne fait pas grève à moitié. Les 72 pompiers de garde aujourd'hui ne participent pas à ce mouvement social et effectuent leurs missions de sauvetage comme un jour normal", nuance-t-il.