Grève de la faim des sans-papiers: une centaine de personnes ont manifesté ce dimanche sur le parvis de l'église du Béguinage

© AFP or licensors

Plus de cent sympathisants des personnes sans-papiers ont manifesté dimanche vers 14h devant les portes closes de l'église du Béguinage à Bruxelles. Après 50 jours de grève de la faim, la situation des sans-papiers est de plus en plus critique, sans qu'une solution ne semble se dessiner.

Différents collectifs, mouvements de solidarité, syndicats et citoyens de tout le pays sont venus manifester leur soutien aux grévistes de la faim. Le 23 mai, ils ont commencé leur action dans l'espoir d'obtenir une régularisation collective. Lors des différents discours, les manifestants ont souligné que les personnes sans pièces d'identités officielles méritent une régularisation basée sur la vie qu'elles ont passée en Belgique.

Jusqu'à présent, le gouvernement n'a pas souhaité céder et la situation sanitaire des grévistes de la faim est de plus en plus critique. 

"Ils présentent des symptômes post-traumatiques, des problèmes cognitifs et ils deviennent dépressifs", explique Ahmed, coordinateur. "Si ça continue comme ça et que le gouvernement n'avance pas pour sortir ensemble de l'impasse, ça pourrait vite devenir fatal. Nous ne sommes pas en conflit. Il n'y a pas de gagnants ou de perdants. Nous sommes tous gagnants, y compris le gouvernement, s'ils régularisent", a-t-il poursuivi.

L'Union des Sans-Papiers pour la Régularisation (USPR) a exprimé sa satisfaction après les négociations avec le gouvernement de la semaine dernière. Une discussion approfondie a eu lieu sur la possibilité de supprimer certains obstacles à l'octroi d'un permis de séjour, ainsi que sur les "circonstances exceptionnelles" qui peuvent être invoquées. Pourtant, il n'y a pas d'avancée.

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