"La procédure Renault a été enclenchée le 24 octobre et les travailleurs ont appris la fermeture du département transport pour le 31 décembre 2022", explique Ouedddo Mahamat, délégué syndical de la CGSLB.
"Dans la convention, la direction garantissait du travail sur le site jusqu'en juin 2023. Aujourd'hui, les 37 chauffeurs, 3 mécaniciens et une quinzaine d'employés vont perdre leur travail pour fin d'année", ajoute Cirilo Quinta de la CSC Transcom.
Du coté de la FGTB, Christophe Salmone indique que les chauffeurs réclament une indemnisation pour les mois de janvier à juin et que certains souhaitent aussi un départ anticipé.
Si la direction n'est pas fermée à la discussion, elle refuse un accord aujourd'hui. "Les chauffeurs souhaitent un accord écrit sur une prochaine négociation concernant leurs revendications. La grève pourrait se prolonger", selon le représentant de la FGTB.