En cause : une surcharge de travail, fréquemment dénoncée depuis des années par les travailleurs du secteur, des dossiers de plus en plus complexes pour venir en aide aux jeunes et aux familles en difficulté. Le personnel de Charleroi dénonce également des devoirs d'enquête judiciaires parfois traumatisants à subir : lors d'incident avec l'un ou l'autre jeune suivi par un Saj, la Justice cherche de plus en plus fréquemment à s'assurer que le conseiller ou le délégué du Saj en charge du suivi n'est en rien responsable de ce qui est arrivé.
Le personnel des Saj demande à la ministre Evelyne Huytebroek plus de moyens humains pour accomplir les missions d'aide à la jeunesse qui leur sont fixées par le décret et de meilleures conditions de travail.
Alain Vaessen