"Nous allons à présent voir ce que la direction va décider sur la base des propositions déposées sur la table. Si rien ne change, nous sommes prêts à remettre le couvert, peut-être de manière plus originale", a souligné le syndicaliste. En ce qui concerne la journée de grève, la participation à Reyers a été "moyenne", tandis que "les sites régionaux, comme celui de Rhisnes, ont été mieux représentés", a-t-il ajouté. "Dans certains sites, les affiliés de la CGSP ont participé au mouvement", a précisé Didier Gilquin.
Dans une lettre interne diffusée mercredi dans les centres de production wallons, l'Interrégionale wallonne de la CGSP avait appelé ses affiliés à ne s'opposer "en aucun cas" au mouvement de grève. N'étant pas associée au préavis, la CGSP avait ajouté qu'elle n'indemniserait toutefois pas les grévistes.
La CGSP wallonne avait proposé le 17 mai dernier de se joindre au mouvement, en front commun, pour demander la démission du directeur des Facilités, Emmanuel Robben, à la condition que les deux organisations déposent le préavis ensemble et, le cas échéant, qu'elles ne le retirent qu'ensemble. "Cette condition était inadmissible", selon le syndicaliste chrétien. "La CGSP wallonne aurait pu ajouter des points en plus. Notre seule revendication concerne la gestion du personnel des Facilités", a-t-il insisté. Or, la CGSP wallonne pointait jeudi un autre problème, à savoir la privatisation progressive de tous les services confiés à M. Robben.
Belga