Jean-Philippe Lejeune était hier à Anvers pour assister au concert de Greta Van Fleet.
Arrivé tôt à la Lotto Arena d’Anvers, j’engloutis un mini-hot dog et une maxi-bière, puis je me dirige vers le gradin du premier étage encore clairsemé. Il est peu avant 20h. Greta Van Fleet ne lancera les hostilités qu’aux environs de 21h. Comme j’attends ce moment depuis février, date initiale de leur concert reporté, je compte bien ne pas en perdre une miette. Par ailleurs je suis curieux de découvrir Yola, chanteuse originaire de Bristol, dont le style country, americana n’a absolument rien à voir avec le rock 7O’s des frères Kiszka. Pas toujours simple d’ouvrir pour un groupe si populaire quand le public s’installe, discute, boit un coup et considère plutôt le support act comme une musique de fond afin de patienter jusqu’à l’arrivée de la tête d’affiche. Et pourtant la chanteuse n’a vocalement rien à envier à Tina Turner, ni à Janis Joplin. Elle propose ses ballades soul blues teintées de country durant 40 minutes tout en communiquant sa bonne humeur avec le public. Son univers situé quelque part entre Norah Jones et Nathaniel Rateliff séduit. Elle terminera son set par une reprise de Spanish Harlem de Ben E King.
20H40 c’est bon, on est chaud pour Greta.
21h00, la fosse est à présent bien remplie et les gradins aussi, le temps de saluer quelques collègues et amis, retour au bloc 148 rang 6 pour admirer une scène bleutée pleine de fumée. Les roadies font les derniers accordages, l’arrivée du band de Frankenmuth, est imminente…