Huit organisations Greenpeace, dont la branche belge de l'ONG environnementale, annoncent lundi formellement contester l'inclusion du gaz et de l'énergie nucléaire à la liste des investissements durables dressée par la Commission européenne. "Ce faux label vert est incompatible avec les lois européennes en matière d'environnement et de climat (...) La Commission européenne se salit les mains en labellisant le gaz et le nucléaire comme vert", déplore Ariadna Rodrigo, menant la campagne sur la finance durable de l'UE pour Greenpeace.
Le 8 septembre dernier, les branches belge, allemande, française, espagnole, luxembourgeoise, d'Europe centrale et de l'Est de Greenpeace, de même que son unité européenne, ont adressé à l'exécutif européen une demande formelle de révision de son texte. La Commission européenne devra analyser les arguments de ces organisations et répondre à ceux-ci d'ici février.