Par exemple, lorsqu’on lance la recherche : quand la télévision a-t-elle été inventée ?
En haut de la recherche Google, un encadré explique :
" La première version d’une télévision proche de la nôtre a vu le jour le 26 janvier 1926, à Londres. Des membres de la Royal Institution, une société savante britannique, s’installent dans le laboratoire de l’ingénieur écossais John Logie Baird."
La réponse provient du site caminteresse.fr. Google est allé extraire ce paragraphe, qu’il propose à la lecture de l’internaute. Celui-ci a sa réponse, plus besoin d’approfondir la recherche et de cliquer sur le lien et caminteresse.fr ne saura jamais que l’internaute a lu son contenu.
Ce petit encadré est ce qu’on appelle un featured snippets : c’est ce qui est destiné à être lu par les enceintes connectées dictées par Google lors d’une recherche vocale.
On peut donc s’attendre à ce que le phénomène s’accentue.
Ce phénomène du zéroclic pose en fait un autre problème. En termes de culture pour les internautes, qui ne vont plus sur les sites web pour s’informer précisément sur les sujets et qui contentent dès lors de survoler la réponse, sans la vérifier, sans s’informer davantage. Ils restent dans une sorte de surface extraite mécaniquement pas Google.
Google est de plus en plus un moteur de réponses, plus qu’un moteur de recherche.