La terre tremble quand ils branchent leurs amplis, l’image est voulue : la défense de la nature et de ses ressources est au cœur des préoccupations de Gojira, groupe de metal français à l’écho international.
"On a grandi dans les Landes (sud-ouest de la France), on était tout le temps dans les bois, sur la plage, on a toujours été connectés au mystère et à la puissance de la nature", décrypte pour l’AFP Mario Duplantier, batteur tellurique de ce quatuor nommé deux fois aux Grammy Awards en 2017.
Retrouvez dès demain leur interview sur le site de Classic21 à l’occasion de la sortie de leur album
"De notre maison d’enfance, on entend les vagues quand elles sont grosses, quand il y a 'du boulet', on est au diapason de l’océan" commence Mario. Son frère Joe (chant en anglais, guitare, production), à ses côtés, finit la phrase : "on s’associe à l’océan pour s’en faire, à notre petit niveau, son porte-parole".
Joe et Mario, proches des membres passés et actuels de Sepultura, groupe de metal brésilien également soucieux d’environnement, se font aussi les avocats de l’Amazonie grignotée par la déforestation.
"Amazonia", morceau de leur nouvel album ("Fortitude" prévu vendredi chez Roadrunner Records/Warner) est dédié à cette cause, avec une colère sourde induite par des rythmes tribaux et le grondement des guitares.