Giro

Giro 2023 : un premier sprint sur une longue ligne droite pour la 2e étape, Evenepoel doit "essayer de trouver des alliés"

Les gros bras du peloton pourront se frotter les uns aux autres.

© AFP

Par Raphaël Deby avec Jérôme Jordens

Après le contre-la-montre inaugural, le Giro va vivre sa première étape en ligne le dimanche 7 mai avec un profil qui devrait parfaitement convenir aux plus véloces du peloton

La première heure de course ne sera pas plate avec trois petites cotes qui pourraient être propices aux premiers fuyards de cette édition 2023. Une fois franchies, ces côtes laisseront place au plat le long de la mer adriatique. Le peloton devra tout de même passer par une petite côte vers Silvi Paese, classée en quatrième catégorie et longue de quatre kilomètres.

Il retournera ensuite vers Pescara où aura lieu le premier sprint intermédiaire avant de rentrer à nouveau vers l’intérieur des terres et ses routes étroites et sinueuses avec deux courtes ascensions : la première dont le sommet sera le deuxième sprint intermédiaire et la seconde sera la dernière difficulté de la journée, classée aussi en quatrième catégorie.

De retour dans la vallée, les coureurs termineront les 60 derniers kilomètres le long de l’eau et retrouveront ses routes larges et plutôt droites. Cette dernière partie ne présente plus la moindre difficulté et les derniers kilomètres sont totalement plats. À la flamme rouge, le peloton devra passer le dernier virage de l’étape avant de filer vers l’arrivée sur une belle ligne droite large de huit mètres de large.

Gérard Bulens : "Remco, dans son travail de leader, doit essayer de parler avec d’autres équipes intéressées pour partager le travail"

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Dans notre talk quotidien 100% Giro, Gérard Bulens est revenu sur l’étape de ce dimanche. Pour notre consultant, Remco Evenepoel et l’équipe Soudal – Quick Step devront rester attentifs : "Il y a le mobilier urbain, il faudra bien rester en tête de peloton pour avoir une bonne vision. Il faut protéger le maillot rose du vent mais aussi de tous les écueils qu’il pourrait y avoir. Il y aura deux ascensions de 4e catégorie et deux sprints dont un se trouve au sommet d’une bosse. Donc ce seront tous des éléments auxquels il faudra être attentif".

Si l'étape est annoncée parfaite pour un sprint massif, il faudra tout de même se méfier d'une éventuelle échappée difficile à gérer. Remco Evenepoel est certes maillot rose, mais vu le profil de l'étape, pour Gérard Bulens, l'équipe Soudal - Quick Step ne devra pas prendre tout le poids de la course sur ses épaules : "Je dirais simplement que Remco, dans son travail de leader, doit essayer de parler avec d’autres équipes intéressées pour partager le travail. Peter Serry et Josef Cerny, ce seront les deux qui vont le plus travailler sur des étapes plates, mais il faut essayer de trouver des alliés. L’idéal c’est une échappée de 3-4 coureurs qui part dès le premier kilomètre et laisser contrôler les équipes de sprinteurs parce que demain on va se battre. Il n’y a pas beaucoup d’occasions pour les sprinteurs, ils ne vont pas la laisser passer".

Le profil de la 2e étape.
Le profil de la 2e étape. © Giro

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