Victoire de Michael Matthews ! Le sprinteur australien s’est montré le plus rapide sur la troisième étape du Giro 2023, profitant des côtes de la fin d’étape pour faire lâcher la plupart de ses rivaux. De son côté, Remco Evenepoel a utilisé un sprint intermédiaire en fin d'étape pour glaner des petites secondes de bonification.
Ce lundi, c’était la troisième étape du Giro 2023. Avec un profil peu compliqué au départ mais bien plus délicat dans la fin de course avec deux petites côtes suffisamment difficiles pour faire lâcher certains sprinteurs, tous les scénarios étaient envisageables.
Dès le départ, l’Italien Alexander Konychev et le Serbe Veljko Stojnić, tous les deux membres de l’équipe Corratec – Selle Italia, ont pris les devants sans être suivis, et ont démarré un long périple en duo.
Le peloton a laissé les deux fuyards prendre jusqu’à sept minutes d’avance et a toujours semblé en contrôle. Le tempo était principalement dicté par Alpecin-Deceuninck, Trek-Segafredo et Jayco AlUla qui roulaient pour leurs leaders respectifs à savoir Kaden Groves, Mads Pedersen et Michael Matthews.
Très rapides, ceux-ci espéraient bien mettre à profit la toute dernière côte pour rendre la course trop difficile pour les moins téméraires des sprinteurs.
Dans le premier sprint intermédiaire, plusieurs coureurs se sont positionnés pour aller chercher les points. Pedersen a alors pris les six points, devançant notamment Arne Marit et Matthews.
Dans la première des deux ascensions répertoriées, à 38 kilomètres du but, Stojnić est parti seul, laissant son coéquipier sur place. Dans le peloton, le rythme a augmenté, forçant notamment Mark Cavendish (Astana) et Jonathan Milan (Bahrain-Victorious) à lâcher prise. Travaillant pour Matthews, Jayco AlUla a emmené dans un train d’enfer qui faisait très mal, d’autant que Pedersen ne semblait pas si bien.
Dans la seconde ascension, le train effectué par INEOS-Grenadiers a eu raison de Pedersen qui a dû laisser le peloton filer. Les routes étant très glissantes dans la descente qui a suivi, aucune équipe n’a pris le moindre risque, permettant au Danois de rentrer, bien aidé par ses coéquipiers.
À dix kilomètres de l’arrivée, Evenepoel s’est montré le plus fort sur le sprint intermédiaire pour récupérer trois secondes, suivi par Primoz Roglic (Jumbo-Visma) qui en a donc pris deux.