Avec déjà plus de la moitié de ce Tour d’Italie dans les jambes, les coureurs se présenteront au départ de Borgofranco d’Ivrea avec des organismes déjà fatigués. La treizième étape du Giro viendra encore vider la jauge d’énergie du peloton... mais sans doute moins que prévu.
Battus par les conditions climatiques, les organisateurs ont annoncé mardi qu’ils rayaient du parcours de ce vendredi le col du Grand-Saint-Bernard, qui, du haut de ses 2469 mètres, aurait dû être la "Cima Coppi", le point culminant, de cette 106e édition.
La zone est soumise à un important risque d’avalanche, que le déblaiement des routes n’aurait pas permis d’éliminer.
Les coureurs vont donc rejoindre, en car, le pied de la Croix de Coeur, terrible ascension de 15,5km à 8,6% de moyenne, située de l'autre côté de la frontière italo-helvétique. Il ne restera donc plus que 74,6 km à parcourir pour les coureurs.
Une vingtaine de kilomètres séparera ensuite la fin de la descente de la Croix de Coeur et le début de la montée vers Crans-Montana, dont les 12,9 km à 7,3% risquent de faire des dégâts chez les favoris.