Ce samedi, Remco Evenepoel va se lancer dans la conquête d’un deuxième grand tour sur les routes du Giro. L'an dernier, sur la Vuelta, il arrivait encore assez logiquement à pas de souris. Mais cette fois, il ne peut plus se cacher. Après une victoire au Tour d’Espagne, un titre de champion du monde et la dernière démonstration à Liège-Bastogne-liège, le coureur de Schepdaal arrive avec un statut de grand favori qu’il partage avec Primoz Roglic.
Dans cette édition du Tour d’Italie, le round d’observation sera quasi nul. En plaçant un chrono de 19,6 km dès la 1ère étape, les organisateurs n’ont pas hésité à fixer l’un des grands rendez-vous dès le premier jour. Sur une telle distance, des écarts plus ou moins importants peuvent déjà être réalisés. Les prétendants au maillot rose sont donc attendus dès ce premier chrono.
Sur ce parcours généralement plat, et en légère montée sur les deux derniers kilomètres, Remco Evenepoel peut raisonnablement envisager un bon résultat et même, peut-être, le maillot rose. L’aéroballe (comme le surnomme son coéquipier Yves Lampaert) a suffisamment démontré ses qualités dans le contre-la-montre.