Au terme d'une course usante de 208,1 km, Christophe Laporte s'est montré le plus véloce pour s'imposer au sommet de la Citadelle de Namur et inscrire le Grand-Prix de Wallonie à son tableau de chasse personnel. Le coureur Cofidis a devancé un autre Français, Warren Barguil, alors que le Belge Tosh Van der Sande a arraché une belle 3e place. Comme après chaque course, notre consultant Gérard Bulens a répondu aux trois questions de Rodrigo Beenkens.
"Avec ce doublé français, c'était un peu le Grand-Prix de France wallon. Quand on voit les résultats, on aurait pu avoir trois Français sur le podium et c'est finalement assez logique. Ces équipes là sont en pleine préparation pour les courses de fin année, dont Paris-Roubaix, donc il faut essayer de préparer ces courses-là du mieux possible" confie d'entrée Gérard Bulens.
Comme souvent, les Belges se sont montrés très actifs aux avant-postes pendant la majorité de la course : "On a vu un super Campenaerts encore une fois. Il sait très bien qu'il doit arriver seul s'il veut gagner. Il a été très généreux, trop généreux peut-être, et donc il lui a manqué un peu d'énergie dans la dernière ascension. On a vu Tiesj Benoot très bien, donc pour les championnats du monde c'est quand même très intéressant. Tim Wellens était pas mal non plus, avec une équipe qui a été décimée par une chute et qui a perdu Sylvain Moniquet. Donc pour les équipes belges c'est pas mal..."
A noter que le vainqueur du jour, Christophe Laporte, ainsi que le 3e, Tosh van der Sande, seront des équipiers de Wout van Aert la saison prochaine. Deux vraies plus-values pour le champion de Belgique ? "Oui, je pense que ce seront de vrais renforts pour Wout et pour toute l'équipe parce qu'on a souvent dit au cours de l'année écoulée, et pendant les Classiques, que van Aert était un peu esseulé, ne pouvant compter que sur le travail de Nathan Van Hooydonck à Gand-Wevelgem. Ici, il va avoir deux coureurs qui connaissent ces courses par coeur et qui vont pouvoir l'épauler pendant très longtemps et même jusque dans le final" conclut Bulens.