C’est l’un des deux serial-buteurs de Pro-League : sacré pichichi de D1B comme Paul Onuachu s’apprête à l’être en D1A, Georges Mikautadze ne vivra… pas l’élite avec Seraing, vu qu’il retourne à Metz, son club prêteur. Le Franco-Géorgien évoque Zlatan Ibrahimovic, l’égoïsme du buteur, Cristiano Ronaldo, la nourriture géorgienne et Emilio Ferrera. Mais aussi les Métallos, les chants de vestiaire, Sergio Ramos, son surnom Georginho, le contrôle-frappe et le rêve de l’Euro. Et surtout… le but du genou. Georges Mikautadze passe " Sur Le Gril ".
Le regard est encore vaporeux et la voix un peu rauque : bob Nike fiché sur le crâne, le buteur serésien loué cette saison par Metz, pour son premier contrat pro, fait des yeux le tour de la salle de presse qui accueille l’interview. Le local a accueilli la fête des joueurs au retour de Beveren, pour le sacre vers la D1A…
" On a fait un belle fête, avec de la musique, de quoi manger et surtout boire " sourit Georges Mikautadze. " Je suis rentré à 5 h du matin, mais les autres ont continué… Et moi, je ne bois que de l’eau ! (clin d’œil) Ici, à Liège, ils aiment bien la bière… Et le boulet liégeois ! Oui, j’ai déjà goûté… C’est une vraie famille, ici : tout le monde s’entend bien, tout le monde parle et rigole avec le voisin. C’est aussi la recette de notre montée : on arrivait en D1B dans l’inconnu, on ne savait pas trop quoi viser… et puis tout s’est enchaîné. On connaissait nos capacités mais il fallait s’adapter à ce jeu de la série : beaucoup de duels et d’impact. Nous, on aime faire tourner le ballon et on a imposé notre jeu. "
" Ton nom au marquoir, c’est magique "
Et devant, pour enfourner les quilles, un gabarit frêle (1,75 m) mais très rapide et bien membré des pieds. Pas vraiment le même profil que son collègue-artilleur du niveau supérieur, Paul Onuachu.