Des mesures oui, mais à court terme, supportées par 1,3 milliard d'euros issus des surgains issus notamment de l'augmentation des prix de l'énergie. Car le risque était de devoir augmenter les impôts par la suite. Pourquoi avoir attendu cependant, alors que les recettes de l'Etat bénéficiaient de cette hausse des prix de l'Energie ? Pour Georges-Louis Bouchez cela est du au desiderata de certains partis de faire un grand accord énergie et au mécanisme qui veut que l'indexation des salaires est liée à l'augmentation du prix de l'energie.
Ces mesures vont-elles retarder l'indexation des salaires ? "C'est l'effet induit de ces mesures, oui. Comme on rend du pouvoir d'achat immédiatement, on retarde l'indexation des salaires. SI vous aviez indexation plus baisse de la TVA, vous ne compensez pas le pouvoir d'achat, vous augmentez la part de revenus. Ce qui est une bonne chose, mais alors via la baisse d'impôts, qui n'augmente pas elle le coût pour les entreprises".
Car pour le président du MR, "Il faut garder cette philosophie de rendre les surgains, cela ne sert à rien de créer des trous. Les dettes d'aujourd'hui sont les impôts de demain et un pays trop endetté serait une cible sur les marchés financiers".