Génération 21 : Arthmony

Génération 21

© Arthmony

Découvrir la musique et les membres du groupe Arthmony, c’est explorer un hymne à la vie. Qui commence piano pour terminer forte. À l’instar de l’hymne du pays dont le groupe est originaire : l’Italie.

Il y a peu, je rencontrais l’artiste Maya dans un refuge chaleureux, le BULS, situé à Woluwé-Saint-Lambert. Ce jour-là, déjà, de bonnes effluves sucrées m’ouvraient l’appétit, autant que la curiosité. Sur le tableau, un écriteau à la craie indiquait "tarte de la Nonna".

Poussant la curiosité un pas plus loin, je demandai à la dame qui nous accueillait si c’était elle, la Nonna ? Elle répondit que non, que c’était un clin d’œil du cuisinier, un jeune italien, par ailleurs musicien et membre d’un groupe qui venait de sortir son premier album. Album qui était exposé dans le refuge.

Poussant la curiosité deux pas plus loin, je demandai à la dame si ça ne l’embêtait pas d’en diffuser un extrait ? Elle répondit que non, qu’au contraire, elle ne se lassait pas de cette musique qui lui inspirait le voyage. Un aller simple vers la Sardaigne natale de son cuisinier.

Dès les premières notes de la plage d’ouverture de l’album de ce groupe, uni sous le nom d’Arthmony, je savais que nous allions nous revoir, l’hôte du refuge et moi.

Ce fut le cas cette semaine, les membres du groupe Arthmony en plus. Un groupe à la complicité aussi familière que familiale. Et pour cause : seul le bassiste n’est pas de la famille. Quand je leur évoque notre échange avec l’hôte du BULS, où le groupe sera bientôt en concert, ils partagent cette idée de voyage.

Donata, à la voix céleste, parle d’un voyage "à travers les émotions humaines. Nous vivons dans un monde très stressé par le travail, la vie, occupé par le numérique… Au détriment souvent du contact humain. Nos chansons sont centrées sur le cœur de l’être humain. Nous pouvons parler d’amour, de souffrances, de colère… En concert, comme sur le disque, nous emmenons notre public de façon parfois délicate, parfois remuante, afin de réveiller l’humain qui est en nous. De redécouvrir les êtres chers, les petites choses simples de la vie, qui nous font sentir vivants et qui nous donnent l’envie de retrouver la joie d’aimer, d’avoir des amis, de vivre…"

Un hymne à la vie, en somme.

I'm Leaving

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Je comprends pourquoi Giovanni, après avoir fait de nombreux allers-retours entre la Belgique et l’Italie, a finalement décidé de poser ses valises ici, auprès des membres de sa famille Arthmony. "Je sens que mon futur, c’est la musique… Et je sens que ça peut marcher avec ce groupe. C’est ce qui m’a motivé à m’installer ici. C’est une occasion unique pour vivre du rêve qui nous unit !" Et qui les unit dans un esprit versatile. Qui se passe volontiers de leader. Andréa précise que "chaque musicien joue plusieurs instruments, bien que la guitare soit la base pour tout le monde. Avec l’instrument qui le complète, chacun amène son univers et crée un équilibre avec les âmes."

L’équilibre des âmes se retrouve aussi au cœur des chansons qui étayent le premier album d’Arthmony. Emmanuel trace un autre fil rouge qui les anime, l’acceptation des sentiments. "Dans plusieurs titres, Don’t Leave Me en particulier, nous évoquons le deuil, qui est l’un des éléments douloureux auquel nous sommes tous confrontés un jour. Dans ce titre, nous retraçons les étapes du deuil : la colère, l’acceptation et la libération. C’est une chance d’avoir la musique pour libérer cela. Pour nous aider à surmonter des injustices. Pour nous aider à continuer."

Pour les aider à continuer :

Page Facebook d’Arthmony

Site web d’Arthmony

 

 

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