La "scan-car", cette voiture qui sillonne les zones de stationnement réglementées en quête d’infractions, débarquera cet été à Namur. Après de villes comme Bruxelles, Liège, Charleroi et La Louvière, la capitale wallonne opte donc pour un outil à la cadence de contrôle imbattable, mais qui a aussi connu quelques maladies de jeunesse.
Comment ça fonctionne ?
La scan-car est une voiture dotée de caméras à 360 degrés sur le toit, et d’un ordinateur de bord à l’intérieur. Elle scanne les plaques d’immatriculation et peut ainsi vérifier en temps réel si un automobiliste a, par exemple, payé ou pas pour se garer.
Evidemment, le système doit être paramétré à l’avance, par exemple pour ne pas verbaliser des détenteurs de cartes communales de stationnement. La force de la scan-car, c’est en tout cas sa capacité de contrôle : jusqu’à 1200 véhicules par heure. Une cadence qu’aucun agent humain ni même aucune technologie, ne peuvent suivre.
Gérer les erreurs
Comme toutes les technologies, la scan-car a connu des ratés. Ainsi, l’expérience dans les autres villes montre qu’elle met parfois des véhicules en infraction dans le court laps de temps où le conducteur se rend à l’horodateur pour payer.
Un peu partout, des personnes à mobilité réduites ont également été sanctionnées, car les caméras ne reconnaissent pas leurs cartes PMR, qui leur permettent pourtant de se garer partout gratuitement. Dans ce contexte, il sera donc intéressant de voir comment la Ville de Namur compte paramétrer la technologie, en tenant compte du facteur humain notamment, et comment elle se servira de l’expérience des autres villes pour en tirer le meilleur…