"Ce sont surtout les services ORL qui sont concernés. Par exemple, un enfant doit être opéré des amygdales, il pourra toujours l'être à Mont-Godinne, il entre le matin et il ressort le soir", nous explique David Tuerlinckx coordinateur de la fusion des services de pédiatrie. "Avant ces opération nécessitaient une hospitalisation, ce n'est plus cas". Les opérations plus lourdes et les hospitalisation dépassant une journée se feront désormais à Dinant. Dinant qui récupère également les urgences pédiatriques. Même si les urgences "classiques" de Mont-Godinne pourront toujours accueillir des enfants en faisant appel, le cas échéant, à un pédiatre de garde.
Les consultations pédiatriques, désormais seront réparties dans les deux établissements. Qui se partagent les différents pédiatres et leur spécialités. Mont-Godinne conserve donc une activité pédiatrique. "Le site de Dinant ne pouvait pas tout absorber", explique Patrick De Coster, le directeur général des deux hôpitaux fusionnés. "Et puis il y a tout de même des patients qui viennent du nord de la province de Namur, de la région de Charleroi et même du Luxembourg et pour qui c'est plus facile de venir sur le site de Mont-Godinne que sur le site de Dinant".
D'autres fusions dans le futur?
La direction planche actuellement sur d'autres fusions de services, mais les négociations sont en cours. "Nous avons un projet médical cadre qui est en train d'être élaboré, il prévoit d'autres fusions de ce type", explique Patrick De Coster, "mais c'est un peu tôt pour en parler. Nous sommes en trains de négocier avec les équipes médicales. Ça prend forme".
La fusion des services pédiatriques a provoqué des changements d'habitudes pour une bonne vingtaine de personnes, médecins, infirmières et personnel technique. Avant cela les deux hôpitaux avaient déjà fusionné leurs labos et les services gériatriques, mais cela n'avait pas eu vraiment de conséquences pour les patients.
Serge Otthiers