L’industrie du spatial a la réputation de "tirer vers le haut" les firmes qui collaborent à des lancements de satellites ou des constructions de télescopes. La région liégeoise en compte plusieurs, hautement spécialisées, qui sont autant de fleurons technologiques. Mais l’ère des grands programmes institutionnels avec financements publics est peut-être révolue. L’agence européenne ESA a récemment défini un programme pluriannuel, et les budgets qu’il faut y consacrer, mais ce secteur se déploie désormais vers des pratiques de plus en plus commerciales. Et vers des contrats de ce type. Alors, est-ce encore un axe du redéploiement économique wallon ? Xavier Verians, l’un des directeurs de la société Amos, aux très hautes performances dans l’optique, dresse un état des lieux, et des savoir-faire des ingénieurs wallons. Au fil de cet épisode de Liège en Prime, il évoque la participation de son entreprise aux missions "hyperspectrales" et aux futurs instruments d’observation de la terre. Ou encore sa contribution à Chandrayaan, cet engin qui doit permettre aux ingénieurs indiens d’aller scruter les minerais lunaires pour éventuellement les exploiter. Sans oublier les espoirs que fonde Amos dans le gommage des turbulences atmosphériques, qui contribuent à la mise au point d’outils de télécommunications qui ne soient pas basés sur des radiofréquences, mais sur des rayons laser ; du très haut débit porteur d’intéressantes perspectives de développement.
Décollage Ariane 5 : Juice, la mission européenne, à la découverte de Jupiter et de ses trois lunes glacées, à l'accent belge
Belgique
Ce 14 avril, la fusée Ariane 5 a décollé de la base spatiale de Kourou en Guyane française. Elle emporte la sonde...