Appelée "Organisation internationale de recherche et développement pour le démantèlement", cette structure doit concevoir des technologies et procédés pour assainir le complexe atomique ravagé par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011.
"Retirer le combustible endommagé (de trois réacteurs où il a fondu) est une tâche difficile sans précédent", a souligné le ministre Toshimitsu Motegi, selon des propos rapportés par la presse.
"En relevant ce défi technique, je voudrais montrer aux personnes originaire de Fukushima qu'il y a un avenir sûr", a répondu le professeur de l'Université de Kyoto Hajimu Yamana désigné pour présider cette nouvelle instance.
Les travaux de recherche et développement impliqueront les compagnies d'électricité, des industriels et instituts de R&D japonais, soit 17 institutions à ce jour, mais l'organisme est aussi censé accueillir les entreprises et chercheurs étrangers.
Une première réunion devrait se tenir dans le courant du mois d'août.
Récemment, le président du Forum japonais de l'industrie atomique (JAIF), Takuya Hattori, a plaidé pour que soient en effet conjugués les efforts internationaux, tandis que des acteurs étrangers du secteur se sont plaints d'être pour le moment trop écartés des tâches préparatoires.
AFP