Dans sa chronique "L’air du temps", Réal Siellez nous parle d’un moment fécond dans l’histoire de la chanson : celui de la séparation entre Serge Gainsbourg et Jane Birkin.
"Fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve"… C’est tout d’abord un titre étonnement long et compliqué à faire rentrer sur une mélodie… Il n’y a vraiment que Birkin qui, dans son phrasé anglais qui à la fois dilue et accroche la langue française, peut parvenir à désarticuler la longueur de la phrase pour en faire un atout. Et cela Serge Gainsbourg le sait très bien.