Ainsi, selon l'analyse de l'ONG, qui se base sur les données de la DGCCRF, 45,9% de l'ensemble des échantillons, bio et non-bio, révèlent des résidus de pesticides supérieurs à la limite de quantification.
C'est "sur ce seul chiffre que l'État communiquait ordinairement auparavant", souligne l'ONG.
Le porte-parole de l'association, François Veillerette, s'est étonné lors d'un point presse que depuis deux ans, "il n'y a pas de communication gouvernementale sur ces chiffres de la DGCCRF".
Le pourcentage passe à 54,5% en ne considérant que les produits non bio où sont détectés des résidus supérieurs à la limite de quantification et à 63,1% sur les résidus dans les produits non bio supérieurs à la limite de détection. La nouvelle méthode de travail de la DGCCRF ne permet pas pour l'instant de comparer ces chiffres dans le temps.
"Le rapport n'est pas sur l'évaluation du risque", a précisé par ailleurs M. Veillerette, un processus complexe qui nécessiterait de connaître l'exposition des consommateurs. Mais "les gens veulent manger des aliments qui ne contiennent pas de produits chimiques dangereux", ajoute-t-il.