Moteurs Formule 1

Frédéric Vasseur ambitieux pour la saison de Ferrari : "Nous avons tout pour pouvoir gagner"

Frédéric Vasseur

© Scuderia Ferrari Press Office

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Par AFP (édité par Giovanni Zidda)

Il en est convaincu : "Nous avons tout pour pouvoir gagner". Fraîchement arrivé à la tête de la plus mythique des écuries de Formule 1, Frédéric Vasseur n’a qu’un objectif, remettre Ferrari au sommet de la hiérarchie.

"Quand on est un 'top team', on ne peut pas avoir d’autre objectif que de gagner", a-t-il assuré pour sa première prise de parole devant la presse internationale jeudi, à un peu plus d’un mois de la reprise du championnat, le 5 mars à Bahreïn.

"On ne peut pas commencer la saison en disant qu’on se satisferait d’une seconde place – ce serait un manque d’ambition. Nous avons tout pour faire du bon travail et l’objectif doit être de gagner".

Installé depuis le 9 janvier après quatre saisons passées à la tête de l’écurie Alfa Romeo, Vasseur aura la lourde tâche de redonner à l’écurie la plus titrée de l’histoire de la F1 ses lettres de noblesse, elle qui espère un titre depuis 2007 chez les pilotes et depuis 2008 chez les constructeurs.

Le défi sera de taille puisque la Scuderia a connu une saison dernière entachée par des problèmes tant au niveau de la fiabilité de son moteur qu’au niveau des stratégies en courses.

A charge donc pour Vasseur, 54 ans, "de comprendre exactement ce qui s’est passé sur chaque erreur et de savoir s’il s’agit d’une question de décision, d’organisation ou de communication".

"On a juste besoin d’avoir un flux clair de discussion et de communication entre les bonnes personnes à leur bonne place. C’est un chantier en cours".

Pour mener à bien sa mission, Vasseur s’appuiera sur le duo composé de Charles Leclerc, vice-champion en titre, et de Carlos Sainz.

Mais qui de Leclerc, que Vasseur connaît depuis qu’il a onze ans, ou de Sainz sera considéré comme le "numéro un" de l’équipe ?

"Nous avons deux très bons pilotes qui sont capables de faire le travail. Nous aurons la capacité de leur fournir exactement la même voiture, la même structure et le même soutien", assure l’intéressé.

"Il n’y aura pas de numéro 1 et de numéro 2 mais si, à un moment donné, nous devons prendre une décision, je le ferai, dit-il. Peu importe si c’est pour l’un ou l’autre".

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