Axelle Thiry vous propose d'accompagner Franz Schubert pendant ses promenades. Schubert, le voyageur, est sensible à la nature. Il aime en particulier marcher de longues heures dans la montagne en compagnie d’amis. Il donne de belles descriptions de la nature dans ses lettres.
En 1825, Schubert quitte Vienne de mai à octobre. Il va en Haute-Autriche, au pays de son ami Vogl. Pendant cet été, Schubert découvre avec ravissement la région du Salzkammergut. Il écrit à son frère :
"Te décrire le charme de cette vallée est presque impossible. Imagine-toi un immense jardin de la superficie de plusieurs milles, et dans lequel d’innombrables châteaux et domaines apparaissent devant ou à travers les arbres, imagine un fleuve qui serpente de la manière la plus capricieuse ; imagine-toi des prairies et des champs comme autant de tapis des plus belles couleurs, le tout entouré de masses grandioses qui les enserrent comme des liens, et enfin des allées d’arbres immenses, longues de plusieurs lieues. Tout cela environné à perte de vue des plus hautes montagnes, comme si elles étaient les gardiennes de ces vallées célestes. Imagine ça et tu auras une faible idée de son indicible beauté."