A travers Penelope, on cherche à me casser
"Mes amis, ils croyaient nous avoir torpillés, ils pensaient nous avoir abattus, et vous êtes là, plus de 15 000", a déclaré François Fillon lors de son discours. Le candidat des Républicains à l'élection présidentielle a ensuite évoqué son épouse, ciblée par une affaire d'emplois présumés fictifs. "J'ai construit mon parcours avec elle. Nous n'avons rien à cacher. Nous n'avons qu'un seul compte au crédit agricole."
"Devant 15 000 témoins, je veux dire à Penelope que je l'aime. Je ne pardonnerai jamais à ceux qui ont choisi de nous jeter aux loups", a ajouté François Fillon.
"A trois mois de la présidentielle, comme par hasard, on construit un scandale. A travers Penelope, on cherche à me casser. Moi, je n'ai peur de rien (...) Si on veut m'attaquer, qu'on m'attaque droit dans les yeux, mais qu'on laisse ma femme en dehors de ce débat politique."
"Je fais le serment de donner tout ce qu'un patriote peut donner à son pays: ma détermination, ma volonté de vaincre. En retour, avancez la tête haute et ne cédez à aucune intimidation", a poursuivi M. Fillon. "Ne lâchez aucune de vos valeurs, soyez plus grands que ceux qui nous mitraillent."
"Il fallait ce rassemblement pour rappeler à ceux qui nous jugent et nous attaquent de quel bois nous sommes faits", a encore souligné François Fillon. "Je viens de loin, et on ne m'intimidera pas."
Quatre gauches, de Mélenchon au FN
Dans son discours, François Fillon a cité André Malraux et pointé quatre gauches, "dont l'extrême droite" :
- Jean-Luc Mélenchon, la gauche "rouge de chez rouge", le "Fidel Castro de YouTube", en référence aux vidéos que le candidat poste sur la célèbre plate-forme de partage de vidéos
- La gauche socialiste: "tout l'équipage des naufragés du Titanic hollandais qui viennent de s'entre-dévorer sur le radeau de la méduse des primaires"
- Emmanuel Macron : "Il dit avoir un projet, je l'attends. Il est moins réformateur que moi. Il fait croire qu'il est seul et vient de nulle part alors qu'il a fait le programme de Hollande et une grande partie de sa politique."
- Le Front National de Marine Le Pen : "le programme du FN c'est de la dépense publique à n'en plus finir, le programme du parti communiste des années 70"