Le jeune se laisse aussi tenter par le cinéma. Il y fait ses premiers pas en jouant des seconds rôles, des personnages attachants ou maladroits. On le voit dans " La gifle " de Claude Pinoteau en 1974 aux côtés de Lino Ventura, Annie Girardot et Isabelle Adjani. Il apparaît aussi dans " Folies bourgeoises " de Chabrol, " Robert et Robert " de Lelouch et " On a volé la cuisse de Jupiter " de Philippe de Broca. Dès 1981, le comédien se crée une image de gaffeur, d’anti-héros par excellence avec le film " Le roi des cons " de Claude Confortès. Il remet le couvert l’année suivante et réalise " Tête à claques ", poursuit sur sa lancée avec " Joli cœur " et " Ca n’arrive qu’à moi ". Par la suite, il consacre son temps au théâtre et à l’écriture de spectacles. On continue toutefois à l’apercevoir dans des téléfilms et revient au cinéma, notamment dans le dernier film de Claude Miller " Thérèse Desqueyroux " où il interprète le papa d’Audrey Tautou. De 1994 à 2001, il devient sociétaire des "Grosses têtes " de Philippe Bouvard. C'est assez curieux, à la radio, on perçoit davantage son léger bégaiement et son rire inimitable. Infatigable, l'artiste est sur tous les fronts. Pour la télévision, il se joint à l’acteur et humoriste français, Sim avec qui il joue de nombreux sketches. Entre autres faits d’arme, en 2007, il reçoit la Légion d’Honneur. Pas mal ! En 2013, il revient à la télévision sur France 3 dans la série " Mongeville ". Au théâtre, il crée le spectacle " Molière malgré moi ". D’ailleurs, il aimerait, comme Molière, mourir sur scène. En attendant, il joue avec la jeunesse, en 2014 dans " Les vacances du petit Nicolas ".