La justice antiterroriste s'est saisie de l'enquête sur l'attaque menée vendredi à Rambouillet, près de Paris, où un homme a égorgé une fonctionnaire de police dans l'entrée d'un commissariat avant d'être abattu.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a annoncé s'être saisi de l'enquête, alors que la France a été marquée ces dernières années par plusieurs attaques à l'arme blanche, notamment contre les forces de l'ordre.
Le Pnat a ouvert "une enquête de flagrance des chefs d'assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste, confiée conjointement à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI)".
Le Premier ministre Jean Castex a dénoncé sur Twitter un "geste barbare et d'une infinie lâcheté" contre "une héroïne du quotidien".
Le chef du gouvernement s'est rendu avec le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, au commissariat de cette ville de près de 26.000 habitants, situé à une soixantaine de kilomètres au sud-ouest de Paris. La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, s'y est également rendue.