"Je veux souligner que je ne suis pas coupable, que je n'ai pas tué Kalinka et pas violé Kalinka", a affirmé en français l'accusé, 75 ans, qui prenait pour la première fois la parole à l'audience. Un peu plus tôt, la cour avait rejeté la demande de renvoi déposée lundi par ses avocats, permettant la poursuite du procès prévu jusqu'au 8 avril. "Je suis plus rasséréné qu'hier matin, le procès va enfin pouvoir se tenir", a réagi le père de Kalinka, André Bamberski (73 ans). Dieter Krombach comparaît pour le meurtre de sa belle-fille Kalinka, retrouvée morte en 1982 dans son lit au domicile familial en Allemagne. Il a dû faire face dans l'après-midi à un premier témoin: Mickaël Hentze, le frère de Monika, la première épouse de Dieter Krombach, morte à 24 ans, en octobre 1969. M. Hentze, 63 ans, a livré une vision très sombre de la relation du couple Krombach, qui avait deux jeunes enfants et vivait alors à Zürich, évoquant "beaucoup de disputes dans le couple". Sans se montrer très précis, il a déclaré que ses parents ont soupçonné Dieter Krombach d'être à l'origine de mort de Monika. Les médecins ont expliqué son décès par une prise prolongée de pilule contraceptive. (MPK)
Belga
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