Cette décision du "ni-ni" (ni Front national, ni gauche) a été prise lors du bureau politique de l'UMP lundi alors que le Parti socialiste avait appelé la droite à appliquer le "désistement républicain". L'un de ces duels opposera notamment Marine Le Pen à un candidat socialiste à Hénin-Beaumont.
"Pas question d'appeler à voter pour le Front national ni d'appeler à voter pour le candidat socialiste", a lancé lors de cette réunion le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé.
Le "ni-ni" constitue déjà une semi-victoire pour le Front national, qui appelle à une "recomposition de la droite", car il revient à mettre sur un même plan extrême-droite et gauche.
Par ailleurs, l'UMP a demandé le maintien de "tous ses candidats" partout où ils sont qualifiés pour le second tour dans une triangulaire avec un candidat socialiste et un candidat du Front national.
La consigne de l'UMP sur le maintien en toutes circonstances connaît des ratés, certains candidats distancés par la gauche et le Front national étant tentés de jeter l'éponge pour gêner le Parti socialiste.
C'est le cas de Roland Chassain, arrivé 3ème à Arles dans les Bouches-du Rhône, qui a annoncé lundi qu'il se retirait pour tenir sa "position" qui est "tous contre Michel Vauzelle", le député sortant socialiste.
Belga