Des pertes énormes
Dans les bassins de la pisciculture Mathonet, les truites poursuivent leur croissance dans l’eau vive de l’Amblève. Depuis la mi-octobre, voilà bien le seul signe de vie de l’exploitation car, commercialement, c’est la Bérézina. Les chiffres sont sans appel, à l’image de tout le secteur wallon. Olivier Mathonet, administrateur délégué: "Pour l'Horeca en tant que tel, on a jusqu'à 95% de perte de chiffre d'affaires depuis le mois d'octobre, et pour les grossistes de l'Horeca, suivant le grossiste, entre 50 et 100%".
Une éclaircie en vue avec la réouverture des terrasses
La Wallonie compte 42 exploitations piscicoles. Les plus fragiles ont été à deux doigts de fermer boutique. D’autres, comme chez Mathonet, ont pu procéder à une augmentation de capital pour survivre. Heureusement, l’horizon s’éclaircit avec l’ouverture des terrasses dès samedi. Olivier Mathonet: "C'est un très bon signal. On a déjà quelques balbutiements cette semaine où des clients grossistes dont on n'avait plus eu de nouvelles depuis le mois d'octobre recommandent. On a des restaurateurs qui sont revenus à la charge parce qu'ils ont des terrasses grandes assez, il leur faut de la truite, et on doit relivrer comme l'année passée. C'est de bon augure".