Si l'on veut donner encore une chance à la coalition Vivaldi, il est essentiel de rétablir la confiance entre les futurs partenaires, a affirmé mardi matin l'ancien président du sp.a, Johan Vande Lanotte. "Mais tout le monde a-t-il vraiment l'objectif de former un gouvernement? ", s'est-il interrogé dans l'émission "De Ochtend" sur Radio1.
Lundi, le roi a refusé la démission du duo de préformateurs Egbert Lachaert et Conner Rousseau, leur laissant 48 heures pour débloquer la situation.
La question est de savoir comment sortir de la crise
Ce refus n'est pas étonnant, a souligné Johan Vande Lanotte, qui n'est pas non plus surpris par la crise que traversent les négociations. Une crise nécessaire, selon lui. "Ou alors, on aurait sauté dans le ravin les yeux fermés. Mais maintenant qu'elle a éclaté, la question est de savoir comment en sortir", a poursuivi M. Vande Lanotte.
Cette sortie de crise ne pourra avoir lieu qu'en restaurant la confiance entre les partenaires. Et pour ce faire, "un signal clair" est indispensable, a encore estimé l'ancien président du sp.a et ministre d'Etat en rappelant que tous les partis de la Vivaldi sont "remplaçables". "On peut continuer les négociations sans le MR. Mais c'est possible aussi sans le sp.a", a-t-il dit.
Enfin, un départ difficile n'hypothèque pas forcément la suite du parcours. "Il n'y a pas eu tellement de gouvernements dont les débuts ont été simples", l'essentiel restant de partager la volonté de faire fonctionner cet exécutif, a conclu Johan Vande Lanotte.