Le PS et le cdH avaient entamé samedi leurs pourparlers de formation. Des groupes de travail ont pris le relais, avant la nouvelle rencontre de mercredi.
A ce jour, les réunions se limitent aux présidents et à leurs proches collaborateurs. Il n'est pas encore question d'autres négociateurs dont l'identité pourrait alimenter le jeu des spéculations sur les futurs exécutifs. Au PS, on pourrait ainsi scruter la présence de Jean-Claude Marcourt ou Rudy Demotte. Au cdH, il en ira de même pour Maxime Prévot, le populaire bourgmestre de Namur, figure emblématique de la jeune garde du cdH et qui semble jouir de toute la confiance du président Benoît Lutgen. Selon des échos de presse, il aurait participé à des réunions avec la N-VA. Il ferait un futur ministre et vice-président de l'exécutif wallon idéal, à croire certaines sources, si ce n'est qu'il a assuré qu'il n'entendait pas quitter Namur dont il exerce le maïorat depuis peu et où son absence serait difficile à remplacer pour le cdH.
Ces discussions en vue de former un gouvernement wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles commencent alors que le brouillard règne à l'étage fédéral sur les futures coalitions. Si la logique commande de voir PS et cdH négocier également à cet échelon, la piste d'un attelage MR-cdH n'est pas exclue même si certains la jugent, chez les centristes, particulièrement périlleuse puisqu'elle conduirait le parti à faire le grand écart entre les socialistes d'un côté et les libéraux et la N-VA de l'autre.
Belga