La méthode Miyawaki repose sur plusieurs grands principes, dont une attention particulière prêtée au type de sol que l'on va choisir pour y implanter ces mini-forêts urbaines.
Toute une technique est élaborée en amont afin de maximiser les chances de créer un écosystème, y compris à partir d'un sol dégradé, grâce à des matières naturelles qui le rendront fertile.
L'abondance ainsi que les espèces d'arbres plantés jouent également un rôle déterminant dans la création des forêts natives.
Elles sont actuellement expérimentées dans le Grand Paris par l'association Boomforest, qui a récemment investi une parcelle de 250 m2 (soit environ une dizaine de places de parking) sur le campus universitaire de Nanterre pour y planter une mini-forêt au beau milieu d'une zone bétonnée située près d'une voie rapide.
Leur objectif est de faire pousser 600 arbres de 30 espèces différentes afin de limiter le bruit et d'absorber la pollution autour de la zone. Pour y parvenir, les bénévoles misent sur des espèces locales capables de pousser dix fois plus vite qu'une forêt dite "primaire", c'est-à-dire non créée par l'humain.
Boomforest n'en est pas à son premier projet : en mars 2018, l'association a pu bénéficier du Budget Participatif de Paris pour planter une forêt Miyawaki "dans un talus d'un boulevard périphérique de la capitale situé Porte de Montreuil".