C’est bel et bien le véritable " tsunami " annoncé depuis des semaines. Avec une liste de 57 noms, le parquet fédéral n’y est pas allé de main morte. Pas question de transactions pénales comme le craignait une frange de l’opinion publique mais la volonté du Parquet de renvoyer ces personnes devant le tribunal. 57 personnes et de nombreux clubs impactés par la longue enquête limbourgeoise sur le dossier du "footgate" depuis plus de trois ans : Bruges, Anderlecht, le Standard, Gand, Genk, Charleroi, il y en aura pour tout le monde. Sans oublier l’Union belge de football, pourtant garante, en principe, de l’équité et de la bonne gouvernance dans notre football. Faux en écriture, blanchiment d’argent, "match-fixing", organisation criminelle : les préventions sont diverses et variées.
Plusieurs figures emblématiques du football belge figurent parmi cette liste. Le système mis en place, notamment par Dejan Veljkovic, a gangrené l’ensemble du football belge. C’était une sorte de corruption ou de fraude organisée à grande échelle, de manière systémique et qui aura bien du mal à s’auto-réguler dans les années qui viennent. En dépit d’un catalogue de bonnes résolutions élaboré par la fédé ou la Ligue professionnelle. Le futur procès apportera-t-il plus de clarté et une meilleure gouvernance dans le fonctionnement de notre football ? Rien n’est moins sûr…