C’est une saison atypique, par moments anormale voire anachronique. Pas (ou peu) de préparation, pas de public, des effectifs touchés par le Covid-19, des matches tous les 3 jours, des joueurs qui récupèrent plus qu’ils ne s’entraînent et des clubs qui subissent de plein fouet la crise financière.
Si l’on additionne tous ces éléments, on obtient une saison au format "montagne russe" pour tout le monde. Sauf pour le 1er de la classe, le FC Bruges qui ne semble souffrir nullement. La fameuse exception qui confirme la règle.
Une règle qui veut que pour atteindre ses objectifs et rééquilibrer son noyau, il faille réparer ses erreurs lors du mercato hivernal. Surtout lorsque les écarts sont infimes et que l’objectif de finir dans le top 4, ou le top 8, est bien réel et concerne beaucoup d’équipes. Mais rappelez-vous que nous vivons une saison atypique… Et que les fondamentaux, comme, se renforcer en janvier, sont mis à mal. En étudiant les 12 premiers du classement (ceux toujours en lice pour le top 8),
On constate qu’à l’exception du Club de Bruges, les équipes qui ont pris le plus de points en 2021 sont celles qui n’ont pas (Ostende), presque pas (Malines, Zulte Waregem, Standard) ou peu (l’Antwerp) recruté cet hiver.
En d’autres mots, les clubs qui ont dépensé le moins ou recruté peu (mais de manière intelligente) en gardant une homogénéité dans leur noyau et bien, ces clubs-là sortent grands gagnants… Pour l’instant.
A contrario, dépenser beaucoup comme le Racing Genk (8,5 millions d’euros pour deux joueurs) ou faire venir beaucoup de joueurs comme le Sporting de Charleroi (5 au total) ne sont pas des gages de réussite.
De son côté, le Club de Bruges reste inclassable et au-dessus de la mêlée puisqu’il a effectué un gros recrutement (voir ci-dessous) mais cela n’altère en rien sa marche en avant.
Quant aux autres écuries (Anderlecht, OHL, Beerschot), elles continuent de souffler le chaud et le froid peu importe les mouvements en entrée.