Le projet est porté sur fonds propres par les arrière-arrière-arrière-petits-enfants (6e génération) du fondateur, le Montois Adolphe Meurisse, soutenus par leurs parents rappelle l'Echo. L’un d’eux, Henry Van Vyve, CEO, raconte: " tout a commencé autour d’un dîner de famille, où l’en est venu à rêver du projet. Puis, l’idée a mûri. Jusqu’à ce qu’on en arrive à se dire “allons-y”". La décision est alors prise: Meurisse fera son grand retour écrit le quotidien l'Echo.
Sauf que , voilà, vouloir n’est pas pouvoir .
Car, de par les aléas de l’histoire (rachat par General Biscuits – né de la fusion des biscuiteries Parein et De Beukelaer , déménagement de la production à Herenthals à l’appui, avant de passer aux mains de Lu, puis de Danone, puis de Kraft Foods), la marque était passée dans le giron de Mondelez (Côte d’Or, Milka, Toblerone, Lu, Tuc, Philadelphia...). "Alors, avant de se relancer, il aura fallu négocier à Malines avec le géant américain, pour récupérer ce nom, "Meurisse", qui n’était plus utilisé. "Ils nous ont demandé de faire une offre, ce qu’on a fait, et ils ont accepté", se réjouit Henry Van Vyve.
L'ambition d'une production certifiée fairtrade
En guise de conclusion, Cyril explique qu'en fait, "Meurisse entend faire un projet authentique, à taille humaine ". "C’est pour cela d’ailleurs qu'ils ont été chercher des partenaires les plus locaux possibles et pas un géant à la Barry Callebaut (premier fabricant mondial de cacao) par exemple".