En visite sur la base aérienne de Florennes, le ministre de la défense Philippe Goffin a annoncé ce lundi d’importants investissements en vue d’accueillir les avions F-35 de Lockheed Martin. En effet, les infrastructures actuelles, qui datent en partie des années 50, ne sont plus adaptées aux exigences du nouvel appareil, dont 17 exemplaires sont attendus d’ici 2025.
Début des travaux en 2022
Plus grand qu’un F-16, l’avion américain demande des hangars plus imposants, mais aussi des périmètres de sécurité élargis pour protéger les données qu’il capte. Au total, un investissement de 150 millions d’euros est donc débloqué pour construire 40.000 m² de bâtiments, ainsi que 110.000 m² de voies de circulation et de parkings. Les mêmes travaux auront lieu en parallèle sur la base flamande de Kleine-Brogel. Les deux chantiers débuteront en 2022 et devraient être terminés en trois ans, pour l’arrivée des avions. "Oui, c’est un investissement important, mais il y a aussi un important retour pour l’économie, notamment en matière d’emplois", souligne Philippe Goffin. L’essentiel des travaux sera mené par des entreprises belges, parfois européennes.
L’avenir de Florennes assuré
A Florennes, où on parlait encore de fermeture il y a quelques années, la nouvelle est très certainement accueillie avec un "ouf " de soulagement par les militaires et leurs familles. D’autant qu’à côté des investissements pour le F-35, 24 millions sont également prévus pour l’accueil des drones MQ-9B SkyGuardian. "Je crois que la base a un très beau futur, avance le général Frederik Vansina, commandant de la composante air. Il va falloir des pilotes, des techniciens ou encore des contrôleurs aériens. Beaucoup de jobs pour nos jeunes, donc, que nous attendons avec impatience."